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]]>Déjà une semaine est passée depuis le retour à l’école et vos touts petits ont des difficultés à retrouver la routine?
Le sommeil
Pendant 2 semaines on se couche tard, on veut donc bien que nos enfants profitent de ces quelques jours de congé en famille. On ne programme pas le cadran, bref, on laisse la vie nous guider sur notre cycle du sommeil. Mais oups, le retour arrive plus vite qu’on le pensait.
C’est important quelque jours avant le retour de reprendre cette fameuse routine de sommeil, allez, on programme le cadran comme si on allait à l’école. On se couche et on se lève à des heures fixes.
Faites continuer les plaisirs!
Des croustilles un mardi soir? Pourquoi pas! Un souper devant la télé un jeudi soir? Conservez certains plaisirs même pendant la routine. Certains d’entre eux sont faciles à inclure même dans la routine de l’école.
Attitude!
Fini les ‘’ah non les vacances sont déjà finies’’ ‘’Ark je ne veux pas retourner à l’école’’. Adaptez une attitude positive! Parlez à vos enfants et projetez-vous dans vos prochaines vacances ou congés. Demandez à vos enfants qu’est-ce qu’il aimerait faire pour leurs prochaines vacances.
Souvenir!
En famille, discuter de vos vacances et remémorez-vous tous les beaux moments passés ensemble et réjouissez-vous la relâche est dans 2 mois!!
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]]>Cet article Le cycle de vie du papillon est apparu en premier sur Bfly.
]]>1. L’oeuf
La toute première étape de la vie d’un papillon est celle de l’oeuf qui peut être jaune, blanc ou vert pâle, dépendant de l’espèce. Minuscule, rond ou ovale, l’oeuf est attaché aux feuilles ou aux tiges des plantes et des arbres par la maman papillon. Il est immunisé contre les intempéries, la pluie et le vent. Au bout de 5 à 10 jours, l’oeuf éclot.
2. La chenille (ou larve)
Vient ensuite la naissance de la chenille. À l’éclosion, elle commence par manger l’enveloppe de son oeuf, puis elle devient une véritable machine à dévorer! Comme elle grossit rapidement, sa peau devient trop étroite et elle doit donc muer de 4 à 6 fois durant sa croissance.
3. La chrysalide
Ensuite, la chenille se nymphose, c’est-à-dire qu’elle se transforme en chrysalide. Elle se fixe sur une plante ou une tige solide et, après un ou deux jours d’immobilité, la nymphose débute. La vieille peau se fend et une carapace rigide se forme. À l’intérieur, il se produit des transformations majeures: les organes s’élaborent progressivement, en une dizaine de jours.
4. Le papillon adulte
L’émergence de l’adulte arrive ensuite alors que le papillon est entièrement formé dans sa chrysalide. La peau se fend et voilà l’arrivée du papillon adulte tout fripé qui finira par sécher, se gonfler et durcir ses ailes. Les ailes atteignent leur taille définitive au bout de quelques heures seulement quand l’hémolymphe (le sang des papillons) est pompée dans les nervures. La durée de vie à l’état adulte d’un papillon varie beaucoup d’une espèce à une autre. En effet, elle peut aller d’une journée à neuf mois!
Découvrez toute la frénésie et la magie du rêve entourant les papillons dans notre volière, la plus belle volière au monde!
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]]>Cet article Comment rester zen à la rentrée! est apparu en premier sur Bfly.
]]>Établir un budget
On dit souvent que les dépenses liées à la rentrée scolaire sont imprévisibles. Au contraire! Au courant de l’année, il y a deux moments de dépenses importantes pour les familles: Noël et la rentrée. Aussi bien prévoir le tout dans le budget annuel pour ne pas faire le saut quand arrive le compte de crédit suite aux achats du mois d’août!
Faire le tri des articles de l’an dernier
Avant de vous lancer dans les achats à gauche et à droite, soit pour habiller les petits, les chausser ou pour les effets scolaires, faites le ménage dans les effets de l’an dernier! Vous serez supris de constater qu’il y a certainement encore des vêtements qui font bien le travail, des crayons, des cahiers et des effets de toute sorte qui méritent une deuxième vie. En plus de faire votre part pour l’environnement en minimisant les déchets, vous faites du bien à votre porte-feuille!
Procéder aux achats en solo
Si la marmaille vous accompagne pendants les achats d’effets scolaires, préparez-vous à déroger du budget planifié! Idéalement, préparez la liste des effets à acheter avec vos enfants pour qu’ils se sentent implimés dans le processus. Une fois que tout le monde s’entend, volez de vos propres ailes pour le magasinage pour avoir un contrôle assidu des dépenses.
Se garder des moment à soi
Pendant ce marathon de la rentrée, il est primordial de vous garder des moments juste à vous. Que ce soit par la méditation, le yoga, la lecture d’un bon livre, un café dans un endroit qui vous plait… il suffit de vous réserver des plages horaires où vous vous retrouverez avec vous-même. En étant reposée, votre zénitude résonnera dans la maisonnée!
Lâcher prise!
Facile à dire, mais moins facile à faire nous direz-vous… Reste que de lâcher prise est une excellente façon de rester sain d’esprit pendant cette période mouvementée! Choisissez vos batailles, misez sur ce qui est vraiment important et laissez tomber ou reportez ce qui peut attendre… Le ménage est à moitié fait? Pas grave! Une fois la routine bien établie, la vie reprendra son cour comme avant. Il suffit de se laisser le temps!
Sur ce, bonne rentrée, bon courage et bon repos une fois que la maison sera vide!
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]]>Cet article À la découverte des papillons-guides de Bfly est apparu en premier sur Bfly.
]]>Dreamifly | RÊVE
Le papillon-guide Dreamifly contribue à développer les plus grands rêves de ses petits amis. Elle les aide à croire que chaque rêve est réalisable. « En y mettant les efforts, tes rêves les plus fous se réaliseront! »
Confifly | CONFIANCE
Le papillon-guide Confifly aide les enfants à apprendre à avoir confiance en leurs moyens et en leurs rêves. « Allez, fais-toi confiance! Garde espoir en ton rêve et il se réalisera. »
Actifly | ACTION
Le papillon-guide Actifly est toujours dans l’action. Il inspire les tout-petits à passer à l’acte, à aller au-devant et à faire face à la vie. « Tu désires quelque chose? Vas-y, passe à l’action. Tu peux y arriver! ».
Optifly | OPTIMISME
Le papillon-guide Optifly aide les tout-petits à rester optimistes, à voir le positif dans toutes les situations et face à leurs grands rêves. « Il y a une solution à tout! »
Persifly | PERSÉVÉRANCE
Le papillon-guide Persifly est d’avis qu’il est possible de tomber, mais que c’est en tombant qu’on apprend à se relever! « Allez, essaie encore! »
Procurez-vous les peluches des 5 papillons-guides et racontez ces histoires inspirantes à vos enfants! Une belle façon de poursuivre la féérie de Bfly à la maison.
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]]>Cet article L’expérience de soir réinventée! est apparu en premier sur Bfly.
]]>Juste à temps pour les vacances d’été, Bfly propose une formule de soir entièrement renouvelée qui vous fait partir à la découverte d’un monde magique: Le monde de lumière! Décor enchanteur, jeux de lumière uniques et ambiance musicale féerique se marient pour offrir une toute nouvelle expérience grandiose aux enfants. Voici les détails du nouveau spectacle de l’été présenté les jeudis, vendredis et samedis soirs de 18 h à 21 h!
Une nouvelle mission pour sauver l’énergie du rêve
L’expérience de soir propose un tout nouveau court-métrage d’une durée d’environ 15 minutes. Entièrement imaginé et scénarisé par les fondateurs de Bfly, il vous fait plonger dans l’univers Bfly dès le départ.
C’est la fête de l’énergie!
Niko, Akinna et leurs amis célèbrent cette fête en voyageant dans le Monde de lumière. Chaque année, lors de cette nuit bien spéciale, le monde des papillons s’illumine sous l’effet de phénomènes énergétiques. L’énergie du rêve fait des siennes et s’amuse avec les couleurs qui forment un magnifique spectacle. Mais le méchant Grubus prépare un plan pour gâcher la fête et voler l’énergie du rêve. C’est dans le décor nocturne magique de la volière que petits et grands partent en mission secrète pour empêcher Grubus de mettre son plan à exécution et ainsi sauver l’énergie du rêve. Une fois la mission démarrée, les explorateurs s’arrêtent à différentes stations pour regarder et écouter, par l’entremise de fleurs magiques, la trame de l’aventure racontée par les personnages fantastiques.
Tout au long du parcours, projections multimédias et jeux de lumière sont au rendez-vous pour vous faire vivre une expérience féerique! Grâce à sa nouvelle invention, Grubus le méchant collectionneur de papillons tente de gâcher la fête en volant toute l’énergie du rêve. Les papillons se déposent alors par terre, épuisés. C’est à ce moment que les enfants ont un grand rôle à jouer. Ils sont encouragés à prendre délicatement les papillons et à penser très fort à un grand rêve. L’énergie positive déployée par les enfants redonne toute la force aux papillons et ils peuvent ainsi se remettre à voler.
À la fin du parcours, l’aventure n’est pas terminée…
Les enfants prennent place sur leur appareil volant pour vivre une aventure interactive qui leur permettra de découvrir un grand rêve. Sur leur Deltallon, ils seront initiés à leurs intelligences multiples et repartiront avec un diplôme de grand rêveur personnalisé qui les aidera à cibler leurs forces, l’approche pédagogique étant toujours au premier plan pour Bfly.
Également au programme:
– La pouponnière: C’est ici que se déroule l’observation des cocons de plusieurs espèces de papillons. On peut y être témoin d’une éclosion en direct!
– L’aquarium: Les superbes poissons-papillons en mettent plein la vue.
La nouvelle expérience de soir Bfly prend place les jeudis, vendredis et samedis soirs de 18 h à 21 h. L’aventure complète est d’une durée approximative de 75 minutes.
Cliquez ici pour acheter vos billets! N’oubliez pas de nous suivre sur Facebook et Instagram pour tout connaitre de nos promotions, activités spéciales et concours qui valent le détour! En famille, plongez dans la magie du rêve!
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]]>Cet article La première fois est apparu en premier sur Bfly.
]]>La chose peut vous sembler bien loin maintenant, mais prenez un instant pour tenter de vous rappeler la première fois où vous êtes allés chez le coiffeur ou le dentiste, votre première journée à l’école, votre première journée de travail, votre premier amour. De quoi fut faite cette aventure ? Fut-elle agréable ?
Notre vie est faite de nombreuses premières fois et ces évènements ont plus d’importance qu’on serait tenté de le croire, surtout chez les enfants plus jeunes. En effet, avec le temps, nous apprenons à gérer les premières fois, à les distinguer selon la nature, à contrôler nos émotions voire à refuser certaines premières fois (faut-il vraiment que je saute en parachute une fois dans ma vie ?).
Plus un enfant est jeune et plus il a besoin d’aide pour apprivoiser la première fois. Imaginez un peu le choc de la séparation qu’un enfant de deux ou trois ans va connaître lors de son premier jour à la garderie. Depuis sa naissance, il a passé presque tout son temps avec l’un de ses parents et voilà qu’une personne étrangère, un milieu différent, entre dans sa vie. La chose sera encore plus difficile s’il sent l’inquiétude et le stress de ses parents.
Les premières fois sont déterminantes dans le développement de l’enfant. Elles lui permettent de construire sa confiance en soi et en l’autre ou de réaliser des apprentissages relatifs à certains comportements (par exemple le silence au cinéma, donner suite à des consignes, etc.).
De manière générale, dès que l’enfant est capable de s’asseoir, on peut commencer à l’aider à apprivoiser ses premières fois. Cependant, il vous appartient de gérer les situations. Ainsi, si votre animal de compagnie est un grand danois, il se pourrait que votre enfant puisse ressentir une certaine crainte devant l’enthousiasme du grand chien. Apprivoiser, ça veut dire adopter une approche qui aide à comprendre, à contextualiser. (pensez au Petit Prince et à son renard) D’abord, de loin, l’enfant observera l’animal. Sa curiosité aidant et avec votre soutien, il pourra toucher et caresser le chien, il pourrait par la suite lui offrir une gâterie, etc. L’objectif est de faire en sorte que ça se passe bien.
Un jour, vous devrez aller chez le dentiste ou le coiffeur, prenez le temps de lui expliquer le pourquoi, le quoi et le comment afin qu’il puisse se faire une idée de ce qui va arriver. À la limite, il pourrait être correct d’arriver un peu avant votre rendez-vous. L’enfant pourra observer les lieux.
Les premières fois sont conditionnées par le contexte, les personnes et la situation. Un milieu accueillant et gai dans lequel évoluent des personnes qui ont l’habitude des enfants est un facteur favorable. Un enfant qui se rend chez un professionnel de la santé pour recevoir un traitement pourrait associer la première fois à ce qu’il a vécu et, s’il n’a pas été préparé, développer une réaction négative malgré les personnes et le contexte.
Votre enfant va grandir et, malgré tout votre soutien, les premières fois seront marquées par des échecs. La chose est normale. Plusieurs actions impliquent des apprentissages à faire. L’échec, avec votre aide, devient source d’apprentissage. En adoptant cette stratégie d’accompagnement, vous amenez votre enfant à apprendre à apprendre. En effet, cette manière d’aborder l’échec lui sera utile non seulement durant son parcours scolaire, mais tout au long de sa vie. L’échec n’est pas une fin, mais une étape dans un apprentissage menant à une autre première fois.
Il se pourrait que votre enfant soit craintif, voire anxieux, face à une situation nouvelle. Essayez de comprendre pourquoi. Parfois la réponse est simple. Par exemple, il pourrait craindre les serpents juste parce que vous ne les aimez pas. Pour l’enfant, c’est une réaction de protection par association. La chose pourrait être problématique si, juste à l’annonce d’une nouveauté ou d’un changement, il en perd le sommeil ou l’appétit. Si c’était le cas, il serait bon de consulter un médecin.
Il y a des premières fois qui sont marquantes, un peu comme des rites de passage. Le passage en première année est de celle-là. L’enfant est plus ou moins conscient que sa vie va changer, que lui-même va changer. S’il est l’ainé de la famille, il pourrait avoir besoin de vous pour apprivoiser la situation. Au besoin, si nécessaire, amenez-le visiter les lieux, juste pour qu’il ait des repères. S’il doit prendre le bus scolaire, pourquoi ne pas l’accompagner.
En fait chaque enfant est différent. Les premières fois sont des étapes dans le développement de son autonomie. Ne plus porter de couche, s’habiller seul, choisir ses vêtements, aller souper chez des amis (seul…), lancer et recevoir un ballon, siffler… Chaque première fois qui se passe bien est une étape dans la construction de sa personnalité. Il vous appartient de faire en sorte que ça se passe bien et que le cas échéant, la chose soit constructive.
Jacques Belleau, pédagogue expert
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]]>Cet article Les petites phrases et les petits gestes est apparu en premier sur Bfly.
]]>Les enfants aussi bien au préscolaire qu’à l’école apprennent beaucoup par imitation. Ils vont agir et réagir comme les adultes qui les entourent. Par exemple, si un adulte exprime sa peur de l’eau et adopte une attitude projective de l’enfant en l’éloignant d’un cours d’eau, il est certain que l’enfant va associer dans son cerveau « eau » et « danger ». L’adulte a probablement un vécu qui explique sa peur de l’eau. C’est légitime, c’est la manifestation d’une émotion qui a cependant pour conséquence de soustraire l’enfant à des apprentissages de base et à des stimulations a un moment important de sa vie.
Ce qui est vrai pour la peur l’est aussi pour bien d’autres éléments du quotidien. La banalisation d’un comportement, par exemple grimper dans le pommier du voisin pour cueillir des fruits, peut sembler anodine, mais le fait de ne pas réagir lorsqu’on a connaissance de la situation constitue une occasion ratée sur le plan éducatif. La question de départ est celle de l’appropriation du bien d’autrui. Qui se rendra compte de l’absence de quelques pommes ? Est-ce bien grave ? Sur le fond, le dommage n’est pas important, mais sur la forme c’est différent. L’enfant n’est-il pas en train d’apprendre qu’on peut s’approprier des petites choses sous le prétexte qu’elles ne manqueront pas à son propriétaire. Qui sait si elles ne lui manqueront pas ? C’est une appréciation personnelle et le voisin pourrait avoir une autre perception de la chose. En fait, la logique éducative c’est d’amener l’enfant à distinguer ce qui lui appartient de ce qui est la propriété des autres, c’est le respect. S’il souhaite cueillir des pommes, il peut demander la permission. D’autre part, il y a aussi l’aspect sécuritaire à gérer dans cette situation. Qui aurait été responsable si l’enfant avait chuté de l’arbre et s’était blessé sérieusement ? Cette situation est typique d’une étape du développement de l’enfant, celle où il doit développer son appréciation des situations et son jugement moral autonome. Sans l’aide des adultes, il lui sera difficile d’apprendre.
Parfois, la colère nous amène à émettre un jugement sur le comportement d’autrui ou même de notre enfant. « C’est pas ta sœur qui aurait fait ça, elle sait se comporter, elle. » Ces jugements ne reflètent pas nécessairement notre pensée, surtout s’il s’agit de notre enfant, mais sous le coup de la colère c’est ce qui est sorti. Votre enfant comprendra (se verra confirmer dans son propre jugement) qu’il a mal agi, mais sans pour autant identifier en quoi il a mal agi s’il n’y a pas un retour sur la situation. En fait, l’enfant pour se construire à besoin qu’on le reconnaisse et qu’on le confirme dans ses actions. Le geste posé peut avoir mal été interprété, l’action de vouloir aider peut avoir dégénéré, etc. Si l’enfant n’a pas l’occasion de s’expliquer, de comprendre la réprimande, il risque de développer un sentiment d’injustice et de repli sur soi, surtout si la réprimande s’est fait en public ce qui ajoute l’impact de l’humiliation à la situation.
Il vous arrive peut-être de répéter à votre enfant des petites phrases qui témoignent de votre système de valeur. « Finis ton assiette, on ne gaspille pas les aliments ». Encore une fois, sur le fond, il n’y a rien à redire, la remarque est légitime, c’est sur la forme que la réflexion est à faire. Répétée sans mise en contexte, sans explication, sans encadrement, ce genre de phrase peut avoir un impact sur l’image que l’enfant développe de lui-même ou sur son rapport à la nourriture. L’action éducative est d’amener l’enfant à exprimer son appétit et au parent à interpréter l’information de l’enfant. À terme, l’objectif c’est de ne pas avoir à répéter la phrase sur le gaspillage des aliments parce que l’enfant aura appris à exprimer ses besoins.
La répétition d’un jugement ou d’une opinion (« Tu fais bien ça. » ou « Bel effort, tu t’améliores. » ont un effet sur l’enfant surtout lorsqu’elle provient d’un adulte significatif (parent, enseignant, etc.) pour l’enfant. Ce sont des récompenses importantes qui correspondent à une petite tape dans le dos. Sans en abuser, il faut bien voir dans la répétition de ces petites marques de reconnaissance des encouragements pour que l’enfant développe sa confiance et sa persévérance.
Cette propension des enfants à mimer ou à adopter l’attitude des adultes faits en sorte qu’ils puissent être en phase avec le milieu social dans lequel ils vivent. Il est question ici des attitudes, des attentes voire des valeurs qui sont transmises au quotidien à travers des petits gestes ou des petites phrases. L’ensemble de ces éléments construisent l’identité et la personnalité de l’enfant. En fait, en tant que parent et éducateur, il faut être conscient de l’impact de nos actions sur les enfants qui vivent avec nous. Ce que nous considérons normal et acceptable le sera pour eux… mais est-ce que nous voulons leur transmettre ?
Jacques Belleau, pédagogue expert
Références Références :
Burgun, Isabelle (2012). Les enfants nous imitent pour apprendre et s’améliorer. http://naitreetgrandir.com/fr/nouvelles/2012/05/28/20120528-imitation-apprentissage/
Le développement moral.
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_09/d_09_s/d_09_s_dev/d_09_s_dev.html
Todorov, Tzvetan (2002). Sous le regard des autres.
https://www.scienceshumaines.com/sous-le-regard-des-autres_fr_2658.html
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]]>Cet article Bien s’alimenter pour apprendre est apparu en premier sur Bfly.
]]>D’entrée de jeu, précisons que le cerveau humain consomme de l’oxygène et du glucose pour assurer son fonctionnement. Un faible apport de ces éléments cause de la somnolence et une certaine léthargie. Une portion modérée de glucose, par exemple des fruits, est de nature à accroître la performance, à stimuler la mémoire de travail, l’attention, les fonctions motrices et la mémoire à long terme. Dans les faits, le cerveau consomme 20% de l’énergie requise par le corps quotidiennement d’où le lien entre l’alimentation et l’apprentissage.
Les aliments sont le carburant du cerveau. Des recherches démontrent un lien entre la réussite scolaire et l’alimentation. « Les études démontrent que les enfants qui prennent le temps de déjeuner, en comparaison avec ceux et celles qui sautent ce repas, ont de meilleures performances à l’école, une meilleure concentration, de meilleures aptitudes pour résoudre des problèmes et une meilleure coordination des mains et des yeux. Les enfants qui commencent l’école le ventre vide sont amortis, moins attentifs, et manquent d’énergie pour les activités matinales. » C’est pour contrer ces difficultés que le Club des petits déjeuners existe. Les enfants qui se nourrissent de fruits, légumes, céréales, fibres, protéines, calcium et peu de gras obtiennent de meilleurs résultats que ceux qui mangent des aliments riches en sel et en gras saturés. Il appert donc que tous les aliments n’ont pas le même effet sur le cerveau. Récemment, Sabrina Strang de l’Université de Lübeck mettait en évidence qu’un petit déjeuner protéiné (ex. œuf et bacon) avait un impact direct sur la mémoire et la prise de décision contrairement à un menu riche en glucides (croissants, toasts).
Les protéines proviennent des produits laitiers, des œufs, des légumineuses, des noix et des graines, de même que de la volaille, des poissons et de la viande.
On sait aussi que le corps humain ne peut produire ou emmagasiner le glucose. De manière générale, on estime qu’il faut consommer 100 GR de glucides (qui se transforment en glucose une fois ingéré) par jour. Les aliments non transformés, par exemple les fruits et les légumes frais, sont d’excellentes sources de glucose.
Une bonne alimentation peut contribuer à la réussite scolaire et, en tant que parents, vous pouvez agir sur cette variable. Cela implique donc une alimentation équilibrée et régulière à défaut de quoi, les fonctions cérébrales déclinent. Comme les enfants sont en croissance et qu’ils ont un estomac plus petit, ils ont besoin d’un apport calorique plus fréquent d’où la pertinence de collations saines susceptibles de favoriser le travail intellectuel. Évidemment, tout est question de mesure. Ainsi, si le repas du soir est pris tôt, par exemple vers 17h00, le bien-fondé d’une collation après l’école se posera contrairement à un repas débutant après 18h00, et ce surtout si l’enfant doit exécuter un travail intellectuel avant le repas.
Jacques Belleau, pédagogue expert
Références Références :
1Sousa, David, A. (2011). How the brain learns. Thousand Oaks, Corwin. P. 23-24
Medina, John. (2009). Brain rules. 12 principles for Surviving and Thriving at Work, Home and School. Seattle, Pear Press. p.5
2Coalition québécoise sur la problématique du poids (2009). « Les saines habitudes de vie : une voie de réussite pour les élèves du Québec ». https://www.cqpp.qc.ca/documents/file/2009/Memoire_Perseverance-scolaire_2009-10-30.pdf page 9
3 http://www.breakfastclubcanada.org/fr/les-besoins/
4 « Children with healthier diets do better in school » (2008)
https://www.eurekalert.org/pub_releases/2008-03/bpl-cwh032008.php
5 Strang, Sabrina et al. (2017). Impact of nutrition on social decision making. PNAS, vol. 114 no. 25.
http://www.pnas.org/content/114/25/6510.abstract
6 Pour en savoir plus sur l’alimentation des enfants voir : https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/guide-alimentaire-canadien/comment-choisir-vos-aliments/conseils-fonction-etapes-vie/enfants.html
7 Pour en savoir plus voir sur les glucides : http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.aspx?doc=glucides
8 Le fait de consommer 50 grammes de glucose (par exemple des raisins secs) accroit la capacité d’exploitation de la mémoire à long terme de 35% et la capacité de la mémoire à court terme de 20%. L’effet dure 30 minutes. Sousa, David, A. (2011) How the brain learns. Thousand Oaks, Corwin. p. 39.
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]]>Cet article Mon enfant est anxieux. Comment l’aider? est apparu en premier sur Bfly.
]]>Voici une liste de 8 conseils pouvant aider à gérer l’anxiété de votre enfant.
Faire face à ses peurs
L’évitement des situations anxiogènes maintient l’angoisse. Si un enfant fait face à ses peurs, il apprendra qu’il peut oser se dépasser et croira davantage en ses capacités à le refaire. Il verra également que sa peur est en réalité bien moins angoissante et dangereuse qu’il le croyait.
Être imparfait
Il est important d’accepter les erreurs et les imperfections de votre enfant. Bien qu’encourager votre enfant à travailler dur le soit tout autant, essayer d’être toujours parfait ne fera qu’affecter négativement sa perception de lui-même.
Être positif
Les enfants anxieux et stressés peuvent se perdre dans des pensées négatives et auto-critiques. Plus vous serez en mesure de vous concentrer sur les attributs positifs de votre enfant et les bons côtés d’une situation, plus il deviendra naturel pour lui de se concentrer sur les aspects positifs.
Montrer l’exemple
Votre enfant fera comme vous; si vous évitez les situations anxiogènes, il en fera de même. Lorsque vous pensez au bien-être psychologique de votre enfant, pensez également au vôtre. Faites face à vos peurs et surtout prenez soin de vous. Votre enfant apprendra que l’amour de soi est une partie importante de la vie.
Récompenser les comportements courageux
Lorsque votre enfant fait face à ses peurs, récompensez-le avec un compliment, un câlin, ou quelque chose comme un autocollant ou une petite gâterie. En récompensant son courage, votre enfant adoptera ce comportement plus souvent.
Encourager à s’exprimer
Quand votre enfant vous confit être inquiet ou effrayé, ne dites pas « mais non, tu vas bien! »; ceci n’aidera pas votre enfant et fera en sorte qu’il gardera ses inquiétudes pour lui-même. Dites plutot quelque chose comme: «Oui, tu sembles inquiet. Qu’est-ce qui t’inquiète? » Discutez avec lui de ses émotions et de ses peurs.
Aider à résoudre les problèmes
Après avoir validé les émotions de votre enfant et démontré que vous comprenez ses inquiétudes, aidez-le à résoudre son problème. Cela ne signifie pas de le résoudre à sa place, mais plutôt de l’aider à identifier les solutions possibles. Si votre enfant est assez grand pour générer des solutions, laissez-le faire. S’il est encore trop jeune, générez des solutions possibles pour lui et demandez-lui de choisir la solution qu’il pense être la meilleur.
Pratiquer des exercices de relaxation
Parfois, des exercices de relaxation sont nécessaires pour aider votre enfant à réduire son stress et son anxiété. Vous pourriez lui demander de prendre quelques respirations lentes et profondes, d’imaginer être quelque part comme à la plage ou un endroit paisible qu’il aime, ou tout simplement lui suggérer d’aller se détendre dans un hamac dans la cour arrière. Vous pourriez également pratiquer du yoga en famille.
Références Références :
http://psychologytoday.com/blog/dont-worry-mom/201302/12-tips-reduce-your-childs-stress-and-anxiety
http://naitreetgrandir.com/fr/etape/1_3_ans/comportement/fiche.aspx?doc=ik-naitre-grandir-enfant-anxieux-peur<
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